Il s’agissait de deviner dans quel pays se trouvait Ulysse, en devinant devant quelle statue il posait, avec les propositions suivantes :
- en Chine, c est une statue de Mao,
- à Taiwan, c est une statue de Chang Kai Shek,
- en Mongolie, c est une statue de Gengis Khan,
- au Vietnam, c’est une statue de Ho Chi Minh
Très peu de joueurs en cette période de fêtes – et une très petite majorité pour la bonne réponse : dans cette belle série de pays à « leaders charismatiques » (pour le dire de façon soft), Ulysse était bien au Vietnam devant une statue de HoChiMinh (Mao - la deuxième réponse choisie par la minorite restante - est plus rond… )
Preuve que les Japonais se soucient aussi de cela :
« Japon: un soutien-gorge porte-baguettes pour réduire les déchets »
AFP - Jeudi 8 novembre, 09h47
TOKYO (AFP) - Les femmes japonaises soucieuses de protéger l'environnement pourront bientôt transporter leurs propres baguettes accrochées à leur soutien-gorge et réduire ainsi la consommation de baguettes jetables.
Le fabricant de sous-vêtements pour femmes Triumph a dévoilé mercredi à Tokyo un modèle de soutien-gorge dont les bonnets représentent un bol de riz et un bol de soupe miso, avec de part et d'autre une petite pochette contenant des baguettes compactes.
Surnommé "My Hashi" (Mes baguettes), le sous-vêtement a été conçu pour encourager les Japonais à renoncer à utiliser les baguettes jetables en bois fournies dans les restaurants et les magasins.
La société a souligné que le soutien-gorge porte-baguettes n'avait pas qu'un rôle écologique: les baguettes placées de part et d'autre des bonnets permettent de resserrer les seins en "accentuant ainsi le décolleté".
Pour le moment, toutefois, Triumph n'a pas prévu de mettre le prototype sur le marché.
Dommage pour vous, je n’ai pas réussi à récupérer la photo !
Aujourd’hui, grande action éco-bio : achat de baguettes. Oui, de simples baguettes en bois, mais vernies et réutilisables. Voilà qui devrait normalement nous permettre d’épargner quelques arbres ; en effet, dans tous les restaurants et à chaque stand de traiteur nous sont présentées des baguettes en bois à usage unique. On le pressentait en voyant rien que notre propre consommation de baguettes en quinze jours ici : la consommation de baguettes au Japon – donc de bois - est assez effrayante : 24 milliards de paires de baguettes jetables par an, selon le Lonely Planet.
Bon, après, tout est toujours relatif : il a évidemment fallu du bois pour fabriquer ces baguettes là aussi, plus quelques kilos de vernis et je ne sais combien de tonnes de pétrole pour le boîtier en plastique… et vu qu’on les rince après usage, on consommera plus d’eau au final !
Sans compter que depuis qu’on les a, on les a déjà oubliées deux fois à l’hôtel à l’heure du dîner…
Nous voici de retour au Japon, logeant en « ryokan » ou chambre à la japonaise : tatamis au sol, et en guise de lit, de simples futons disposés sur le tatami avec une couette et un oreiller (souvent bourré de noyaux de cerise ou de grain de riz !). Il faut en général repousser la table basse pour déplier les lits et les refermer le matin venu. Et sur la dite table basse, se trouve immanquablement de quoi se préparer un thé : thermos d’eau chaude, thé et parfois un joli service pour compléter.
Autre truc de protection de l’époque : de grandes jarres en bronze, remplies d’eau, sensées éloigner des palais, entièrement construits en bois, les mauvais esprits du feu… L’idée générale est (presque) restée : aujourd’hui devant chaque palais on trouve une série d’extincteurs !
Ulysse a eu beau aboyer très très fort, cette ignoble bestiole digne de "Dune" n’a pas daigné bouger d’un pouce… Mais en fait, le pire, c’est que je suis bien la seule à frémir à sa vue : les chinois qui passent, eux, ont plutôt l’eau à la bouche ! Eh oui, on n’a pas compris si cette publicité était pour une boisson ou un café-restaurant mais dans les rayons du supermarché attenant on a eu un haut le cœur en voyant ça :
… des rangées de « lait de concombre de mer » ; heureusement pour moi, ils n’expliquent pas comment c’est fait en anglais sur les paquets !
Pour ceux qui sont allergiques au lait, les concombre de mer, on les trouve aussi en vente au rayon « choses de la mer séchées » - des amateurs ?
…. Dans tous les sens du terme, car le ciel se couvre lors de notre visite au Temple du Ciel. A vrai dire, on est plutôt perdu dans la foule que dans les nuages, et cette photo d’Ulysse m’a demandé de longues minutes de patience (et un ou deux grognements méchants pour éloigner les plus curieux). Ah, la golden week… Heureusement, dès que l’on prend la peine de s’écarter ne serait-ce que de quelques mètres des édifices « stars » du lieu, c’est quasi désert – et le parc est immense, nous laissant quelques bons moments de répit.
Dure grimpette pour nous, pas trop pour Ulysse, (après tout, il voyage dans ma poche) du coup, il a l’air frais sur les photos, lui !
Cela dit, il arrive qu’on tienne une conversation de quelques minutes, certes, la durée étant plus due à nos difficultés d’échange qu’à la quantité d’informations échangées (quant à la qualité, ma foi, il ne s’agit pas vraiment de conversations philosophiques).
Heureusement, il y avait Kiril (Cyril), compagnon pendant ces trois jours, pas farouche pour un sou, et que de toute façon, parlant russe ou non, on aurait eu du mal à comprendre. Grandes conversations non verbales et franc succès d’Ulysse évidemment, ainsi que de l’appareil photo numérique de Joe (c’est magique on se voit dedans).
On s’adapte à la tradition locale : bière au soleil couchant sur les hauteurs, dominant le confluent de l’Oka et de la Volga, qui s’écoulent paisiblement – c’est loin d’être désagréable.
« wo die Volga fliest » est le titre d’un morceau d’harmonie, autrefois interprété par Joe, dont il ne retrouve ni la mélodie, ni le compositeur… Amis musiciens et / ou internautes, merci d’aider Joe à retrouver la mémoire.
En général, l’aspect extérieur de l’immeuble et la cage d’escalier sont à l’avenant de cet ascenseur : passablement usé, plutôt sombre et peu engageant – par contre, les appartements peuvent être surprenants de luminosité, voire même de luxe… parfois (…euh, une fois en fait, à Nijni Novgorod)
Crème solaire, gel d'aloé, antipalu, doliprane, désinfectant, pansements, ... - a priori, il ne manque rien dans la trousse à pharmacie.
Dommage, il avait l'air sympa - on était prêt à le compter parmi nos compagnons, mais Ulysse nous a mis en garde : ce petit pingouin se décompose déjà aux pauvres rayons du pâle soleil strasbourgeois. Difficile d'imaginer son état sous le soleil des tropiques... Pour des raisons évidentes de sécurité sanitaire (la sienne), il restera donc en Alsace - sauf gros bouleversements climatiques, il devrait être à bonne température (autour de 10°C) du début à la fin du voyage.
