Action citoyenne (du monde)

Aujourd’hui, grande action éco-bio : achat de baguettes. Oui, de simples baguettes en bois, mais vernies et réutilisables. Voilà qui devrait normalement nous permettre d’épargner quelques arbres ; en effet, dans tous les restaurants et à chaque stand de traiteur nous sont présentées des baguettes en bois à usage unique. On le pressentait en voyant rien que notre propre consommation de baguettes en quinze jours ici : la consommation de baguettes au Japon – donc de bois - est assez effrayante : 24 milliards de paires de baguettes jetables par an, selon le Lonely Planet.

Bon, après, tout est toujours relatif : il a évidemment fallu du bois pour fabriquer ces baguettes là aussi, plus quelques kilos de vernis et je ne sais combien de tonnes de pétrole pour le boîtier en plastique… et vu qu’on les rince après usage, on consommera plus d’eau au final !

Sans compter que depuis qu’on les a, on les a déjà oubliées deux fois à l’hôtel à l’heure du dîner…

Grouik grouik

Oui, ce n’est pas tout à fait un aboiement, plutôt un grognement de cochon prêt à se tremper dans la boue… Cela dit, il est vrai que cette bouillonnante boue grise et lisse donne bien envie de s’y plonger – une option que proposent d’ailleurs plusieurs bains de la ville. Pas exactement cette boue là car elle est encore trop chaude : 98°C, ce ne serait pas raisonnable, un coup à ressembler finalement à un homard.

Sushi party

Le bonheur : une journée de visite, un bon bain bien chaud et un repas de sushi en kimono dans la chambre de l’hôtel… Reste le maniement des baguettes qui après tant de fatigue est parfois laborieux. Ulysse ne s’en sort pas si mal finalement, même si son utilisation des deux pattes est fort peu protocolaire !

Thé vert

Nous voici de retour au Japon, logeant en « ryokan » ou chambre à la japonaise : tatamis au sol, et en guise de lit, de simples futons disposés sur le tatami avec une couette et un oreiller (souvent bourré de noyaux de cerise ou de grain de riz !). Il faut en général repousser la table basse pour déplier les lits et les refermer le matin venu. Et sur la dite table basse, se trouve immanquablement de quoi se préparer un thé : thermos d’eau chaude, thé et parfois un joli service pour compléter.

Méditation Zen

Moi, à ces lampions, je leur trouve plutôt un air de fête foraine que de méditation zen. Bon, le but c’était visiblement d’attirer la foule au temple ; ces lampions servent de porte-bonheur, à chacun d’entre eux, on peut accrocher un vœu – je ne sais pas combien des visiteurs du jour seront convaincus par l’art de la méditation, mais par le lampion porte-bonheur, un wagon !

Gardien du palais

Ils sont sensés faire peur aux démons et mauvais esprits, mais parfois, ces gardiens ont des têtes fort sympathiques !

Autre truc de protection de l’époque : de grandes jarres en bronze, remplies d’eau, sensées éloigner des palais, entièrement construits en bois, les mauvais esprits du feu… L’idée générale est (presque) restée : aujourd’hui devant chaque palais on trouve une série d’extincteurs !

Monstre

Ulysse a eu beau aboyer très très fort, cette ignoble bestiole digne de "Dune" n’a pas daigné bouger d’un pouce… Mais en fait, le pire, c’est que je suis bien la seule à frémir à sa vue : les chinois qui passent, eux, ont plutôt l’eau à la bouche ! Eh oui, on n’a pas compris si cette publicité était pour une boisson ou un café-restaurant mais dans les rayons du supermarché attenant on a eu un haut le cœur en voyant ça :

… des rangées de « lait de concombre de mer » ; heureusement pour moi, ils n’expliquent pas comment c’est fait en anglais sur les paquets !

Pour ceux qui sont allergiques au lait, les concombre de mer, on les trouve aussi en vente au rayon « choses de la mer séchées » - des amateurs ?

Grimpette

Toujours aussi tranquille les grimpettes pour Ulysse – pour nous c’est autre chose : la Grande Muraille à Mutyani se mérite un peu plus qu’à Badaling (où nous étions en Avril) : il faut grimper pour y accéder, et ensuite, comme il se doit, il faut regrimper dessus pour en profiter !! La récompense, c’est qu’il y a un peu moins de monde (tout est toujours très relatif ici) et qu’on arrive même à faire des photos sans un pékin dessus !

Perdu dans les nuages

…. Dans tous les sens du terme, car le ciel se couvre lors de notre visite au Temple du Ciel. A vrai dire, on est plutôt perdu dans la foule que dans les nuages, et cette photo d’Ulysse m’a demandé de longues minutes de patience (et un ou deux grognements méchants pour éloigner les plus curieux). Ah, la golden week… Heureusement, dès que l’on prend la peine de s’écarter ne serait-ce que de quelques mètres des édifices « stars » du lieu, c’est quasi désert – et le parc est immense, nous laissant quelques bons moments de répit.

Grrrrrrrrrrrrrrrrr

Pas de danger à attendre des dragons, c’est plutôt après les aboyantes hordes de touristes qu’on a envie de grogner ! Trois écrasages de pieds en moins de deux minutes parce que j’ai osé ne pas bouger d’un coin hyperphotogénique où tout les chinois tiennent à se faire tirer le portrait…. Quant à profiter des effets accoustiques particuliers des différents palais, on oublie : impossible même de communiquer à hauteur de voix normale au milieu de ces foules hurlantes.