vendredi 28 septembre 2007

FroutchFroutch


Doux bruit des feuilles d’automne sous nos pas – pas de sentier tracé autre que le passage des animaux qui paissent par là : chevaux, vaches … et même un taureau solitaire un peu menaçant que l’on évitera soigneusement. Les yacks sont attachés par contre, mais ce n’est pas une règle générale : on en verra en liberté ailleurs.


jeudi 27 septembre 2007

Méditation


Contrairement aux apparences, ce monastère est récent : il ne date que de 2003 (il faut dire que la pratique du bouddhisme – ou toute autre religion- en a pris un coup durant la période communiste et ce n’est que depuis relativement récemment que la liberté de culte est reconnue). Et d’ailleurs, ce n’est pas à proprement parler un monastère, mais un lieu de recueillement. Visiblement pas pour tout un chacun n’importe quand, puisque pour nous, personne n’a réussi à retrouver la clé de la porte d’entrée et qu’il ne nous sera pas plus possible d’en admirer l’intérieur que de s’y recueillir… On se contentera de la vue sur la montagne environnante.

lundi 24 septembre 2007

Dunes


Dure grimpette pour nous, pas trop pour Ulysse, (après tout, il voyage dans ma poche) du coup, il a l’air frais sur les photos, lui !

TSSTSTSCCHHHHHKHKHKHSS


Ca, ça pourrait être du mongol, avec quelques sons gutturaux entre les sifflantes ! Cette langue est déconcertante : elle ne ressemble vraiment à rien de connu. A vrai dire, elle sonne assez dur à l’oreille – mais je n’irai pas jusqu’à faire le commentaire du Lonely Planet qui compare son son à celui de « deux chats qui se crachent à la figure jusqu’à ce qu’il y en ait un des deux qui dégobille » (sic)…. C’est juste bizarre d’entendre la guide parler au chauffeur (en plus il faut parler fort à cause du bruit du moteur) : on a l’impression qu’ils s’engueulent, mais en fait, pas du tout !

dimanche 9 septembre 2007

Délicieusement désuet


Notre hôte nous a gentiment prêté quelques bouquins sur le coin, dont un guide absolument extraordinaire sur Irkoutsk, contenant quelques pages sur le lac : déjà, réussir à écrire soixante pages sur une telle ville est un exploit en soi... Datant des années 70, rédigé en français dans un style un peu « old fashionned » un peu « à la soviet », genre présentateur télévisé des années 60, on y trouve quelques belles perles (« si vous voyagez en hiver, il faudra, bien sûr, emporter des vêtements chauds. Un manteau de fourrure conviendra fort bien ») et les légendes des photos jaunies sont uniques. Nous y pensons chaque fin de journée, sur les hauteurs dominant le lac : « demeurons un instant au bord de cette « mer » sibérienne pour regarder ses eaux et la taïga vierge qui s’étend à perte de vue. Le Baïkal est attentif, il voit et entend tout. Il se souvient de tout, du bien et du mal, […]. Ici, on a envie de penser à l’éternité, à l’harmonie du monde. Longtemps encore son souvenir rassérénera votre âme. » Oui, sans doute, mais avec une « Baltika 7 » alors.

samedi 8 septembre 2007

Au Bouleau !


Beaucoup de bouleaux par ici, mais aussi pas mal de pins – du coup, une des spécialités locales, c’est les pignons de pin, vendus dans leurs coques, ou même parfois dans leurs pommes ! Beaucoup de boulot pour une maigre récompense, mais bon, le décorticage passe le temps !

mercredi 5 septembre 2007

Champagne !


Une ville pas aussi désespérante que prévu, trois semaines de voyage déjà, un supermarché fourni en champagne russe, un appart pour nous tout seul au lieu d’une chambre, une douche chaude avec pression après trois jours de train, l’anniversaire d’Antonin, … Bref, les occasions de fêter ne manquent pas, choisissez celle qui vous conviendra !

dimanche 2 septembre 2007

Grand succès

Evidemment, la conversation est vite limitée entre russophone pur et dur (nos « co-transsibériennistes ») et russophile au niveau lamentable (nous). Ce qui est très drôle, c’est qu’on ne nous prend pas toujours pour des touristes – et même une fois qu’il est évident que non, nous n’avons rien compris au discours qu’on vient de nous tenir, incrédule, l’interlocuteur continue en russe, à dire que vu nos têtes, il jurerait que l’on vient d’ici !

Cela dit, il arrive qu’on tienne une conversation de quelques minutes, certes, la durée étant plus due à nos difficultés d’échange qu’à la quantité d’informations échangées (quant à la qualité, ma foi, il ne s’agit pas vraiment de conversations philosophiques).

Heureusement, il y avait Kiril (Cyril), compagnon pendant ces trois jours, pas farouche pour un sou, et que de toute façon, parlant russe ou non, on aurait eu du mal à comprendre. Grandes conversations non verbales et franc succès d’Ulysse évidemment, ainsi que de l’appareil photo numérique de Joe (c’est magique on se voit dedans).

samedi 1 septembre 2007

« Wo die Volga fliest »


On s’adapte à la tradition locale : bière au soleil couchant sur les hauteurs, dominant le confluent de l’Oka et de la Volga, qui s’écoulent paisiblement – c’est loin d’être désagréable.

« wo die Volga fliest » est le titre d’un morceau d’harmonie, autrefois interprété par Joe, dont il ne retrouve ni la mélodie, ni le compositeur… Amis musiciens et / ou internautes, merci d’aider Joe à retrouver la mémoire.